Pour les soldats, les permissions dans leur famille sont rares et la vie à l’arrière est donc le plus souvent la vie à l’arrière des premières lignes du front, synonyme de moments de répit avec la possibilité de se reposer, manger, lire les journaux.
La femme du mobilisé (à la campagne). Gil Baer
La vie à l’arrière c’est aussi la vie des populations civiles : femmes, enfants, hommes trop âgés pour combattre. Suite au départ des hommes jeunes et en âge de travailler, les femmes prennent en charge un nombre croissant de tâches traditionnellement assumées par les hommes : travaux agricoles les plus pénibles (labour, etc.), métiers « masculins » comme celui de conducteur dans les transports en commun, etc. Les usines d’armement (fabrication des obus, etc.) font appel aux femmes, aux travailleurs issus des colonies et même aux enfants pour satisfaire leurs besoins en main-d’œuvre. Le nombre croissant de veuves trouve un écho dans la mode avec les tenues de circonstance pour femmes et enfants. Les femmes jeunes deviennent quant à elles, marraines de guerre et soutiennent le moral des soldats par le courrier en particulier.
La Grande Guerre voit aussi s’affirmer les revendications des femmes, en particulier dans le domaine politique avec le mouvement des suffragettes au Royaume-Uni.
La vie des populations vivant à l’arrière est marquée par les difficultés croissantes de la vie quotidienne : rationnement des produits alimentaires ou des matériaux de chauffage (charbon), réquisitions en faveur des troupes.
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La femme du mobilisé (à la campagne)
La femme remplace un mobilisé dans les travaux des champs. Auteur : Gil Baer [Gilles Berr dit Gil Baer (1859-1931)]. Licence ouverte.
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Au Métro
Illustrant le travail des femmes pendant la guerre, cette carte représente une Parisienne, travaillant comme chef de rame dans le métro. Il était malgré tout plus fréquent que les femmes soient employées comme ouvrières dans des usines. Dessinateur : Gil Baer [Gilles Berr dit Gil Baer (1859-1931)]. Licence ouverte.
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[Colleuse d'affiches]. Les joyeuses surprises du cinéma !
Dessinateur : Géo Desain. Licence ouverte.
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Dunkerque.
Ecole pratique de commerce et d'industrie aménagée en usine de guerre. Un élève de 14 ans tournant un obus. Date : 5 mars 1916. Licence ouverte.
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Voir dans l'argonnaute
Paris. Métropolitain. Rue des Maraichers. Le travail des femmes
Ateliers du métropolitain. Ouvrière vérifiant l’attelage des wagons. Paris, 1917. Fonds Valois.
Date : 28 mars 1918. Licence ouverte.
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Coopérative à l'arrière
Une coopérative à l'arrière du front. Les coopératives servaient de points de vente pour la presse. Date : [1917]. Licence ouverte.
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Moments de détente à l'arrière
Moments de détente à l'arrière des premières lignes. Région d'Avocourt. Date : Avril 1916
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Séance de lecture à l'arrière des premières lignes
Séance de lecture à l'arrière des premières lignes. Bois d'Hauzy. Date : Juillet 1915. Album Valois. Licence ouverte.
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Arrêté reglementant la vente de la viande de bœuf à Paris
Fixation des prix de vente au kilo de viande bovine, selon les morceaux. Prefecture de la Seine. Date : 6 juin 1918. Licence ouverte.
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Avis au public : pain, sucre, pétrole, essence, charbon
Fixation des quantités à distribuer en échange des tickets d'alimentation ou de combustible. Prefecture de la Seine. Date : 22 juillet 1918. Licence ouverte.
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Réquisition des blés et farines.
Préfecture de la Haute Garonne. Date : 8 février 1917. Licence ouverte.
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Avis concernant les établissements de restauration
Limitation quantitative des denrées et des horaires de consommation. Ministère de l'agriculture et du ravitaillement. Date : 2 avril 1917. Licence ouverte.
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Affichette appelant au civisme face aux nouvelles restrictions a
De la nécessité des restrictions alimentaire. "Quiconque murmure contre les restrictions, ou triche avec elles, travaille pour l'ennemi !". Auteur : Ligue Civique. Date : 1918. Licence ouverte.
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Avis concernant les jours sans chocolat et confiseries
Date : Février 1917. Licence ouverte.
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Avis concernant la vente de charbon
Avis établissant le prix de vente du charbon pour les familles nécessiteuses de Paris. Prefecture de la Seine. Date : 31 décembre 1916. Licence ouverte.
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Schweitzer Illustrierte Zeitung
Presse illustrée suisse. Date : 6 novembre 1915. Licence ouverte.
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Der Drahtverhau n°35
Journal de tranchées allemand. Date : août 1917. Licence ouverte.
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Le poilu est amoureux, sachez donc le rendre heureux
Le rêve du poilu. Editeur Dix. Date : [1915-1918]. Licence ouverte.
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Le Rire rouge n° 54 - 27 novembre 1915
Représentatif de la nouvelle place que les femmes occupent en ville pendant la guerre, ce dessin d'une conductrice de tramway tiré de l'hebdomadaire satirique Le Rire rouge met également en avant l'évolution des relations hommes-femmes dans la société de façon plus large. Licence ouverte.
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The Suffragette n°111 - 23 juillet 1915
Créée en 1903, la Women's Social and Political Union milite pour le droit de vote des femmes en Grande-Bretagne. Cette une symbolique de The Suffragette, organe de l'association, illustre la manifestation du 17 juillet 1915 où des centaines de femmes défilèrent dans les rues de Londres. En 1918, le droit de vote sera accordé aux femmes britanniques de plus de 30 ans. Licence ouverte.
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Le Petit écho de la mode n°8 - 24 février 1918
Dans les pages de l'illustré L'Echo de la mode destiné aux femmes bourgeoises, la guerre est omniprésente en toile de fond. Bonnes oeuvres, colis envoyés au front, soins aux blessés permettent aux femmes de bonne société de rester en contact avec le front. Les marques y voient également une occasion d'exposer leurs produits, donnant jour à une "mode de guerre" qui s'inscrira dans l'évolution de la mode féminine du XXè siècle, à l'exemple de ce "costume national". Licence ouverte.
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Le Petit echo de la mode n°40 - 4 octobre 1914
Dans les pages de l'illustré L'Echo de la mode destiné aux femmes bourgeoises, la guerre est omniprésente en toile de fond. Bonnes oeuvres, colis envoyés au front, soins aux blessés permettent aux femmes de bonne société de rester en contact avec le front. Les marques y voient également une occasion d'exposer leurs produits, donnant jour à une "mode de guerre" qui s'inscrira dans l'évolution de la mode féminine du XXè siècle, à l'image de ces "toilettes de deuil" portées dès les premiers mois du conflit, les plus meurtriers. Licence ouverte.
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